Bodies, The Exhibit

Bon ça date un peu tout ça car on est allé voir cette expo en juin, quand Georges était de passage chez nous (et oui, je suis une feignasse qui finit par faire les choses mais une feignasse quand même !)

Cette expo, sous le nom français de “Our body, à corps ouvert” présente des corps humains (oui, vrais de vrais, en chair en os et tout et tout c’est le cas de la dire !) conservés entiers, écorchés ou disséqués dans des positions de la vie quotidienne. On peut dire qu’elle a fait parler d’elle car, après être passée par Lyon et Marseille, elle devait s’installer à Paris mais elle a tellement été controversée qu’elle a été censurée !

Les New Yorkais ont été moins bêtes et l’exposition est en ce moment même sur South Street SeaPort à côté de PIER 17, là où il y a les Frozen Marguaritas à $5 !

L’expo est vraiment bien faite et très bien expliquée (par contre, je conseille de prendre l’audio guide car sinon, c’est un peu dur de comprendre, à moins d’être médecin franco-américain bien sûr). Je croyais que ça allait être un peu gore ou que j’allais peut être en faire des cauchemars la nuit, car vu comment en parlait les médias français ! A les écouter, c’était du pur voyeurisme macabre où il ne fallait surtout pas emmener ces enfants… du grand n’importe quoi à vrai dire. On peut dire qu’on a appris plus de choses en allant à cette expo que dans tous les cours de biologie qu’on s’est tapé à l’école. N’est ce pas là la première utilité d’une telle expo ? Pour vous rendre compte, on s’est même retrouvé avec une classe (bruyante) d’élèves de primaires, ils n’avaient pas du tout l’air traumatisé ! A vrai dire, ils avaient l’air de jouer à Docteur Maboule grandeur nature…

Et d’ailleurs, qui a dit que seuls les médecins avaient le droit de voir le corps humain tel qu’il est vraiment ? C’est vrai qu’on voit le corps dans toute sa splendeur et sa dé-splendeur aussi d’ailleurs mais c’est tellement réel et pour une fois, ce n’est pas dans un livre qu’on le voit. C’est vraiment impressionnant la façon dont le corps est conservé. Apparemment, ils ont mis une sorte de résine dans les veines qui permet de donner un tel résultat.

On est resté tellement longtemps (il faut dire qu’on a écouté l’audio guide pour adulte puis pour enfant, histoire d’être sûr de ne pas en perdre une miette) qu’on en avait plein les pattes et qu’on s’est assis par terre (faute de bancs). Quelqu’un est venu nous demander de nous relever car les autres gens pouvaient croire qu’on se sentait mal à cause de l’expo…oops. Dans tous les cas, si ça vous arrive, en sortant, allez boire une petite Marguaritas pour vous remonter !

Pour vous renseigner davantage, c’est par là.

Les voyages de notre canapé @ Salt Lake City

La semaine dernière notre canapé a accueilli Ryan, Stephen et Jeff. N’allez pas croire que notre canapé à une capacité de 3 personnes à coucher, Jeff avait ramené un airbed !

Bon on était un petit peu serré dans l’appart, mais ce n’était pas faute de les avoir prévenu que 3 personnes ça allait être un peu chaud les marrons dans le salon mais les 3 copains (comme cochons) ne voulaient pas être séparés (c’es beau l’amour !) et comme ils s’y sont pris à la dernière minute pour réserver, forcément… Donc on a eu pitié d’eux et on leur a dit “Welcome !”

Il faut dire que les 3 mousquetaires avaient un programme chargé en arrivant ici. On pensait qu’ils allaient enjoy their trip in New York comme tout touriste qui se respecte mais pas du tout en fait. Tous les 3 dans la Finance, ils ont passé moult entretiens pour d’éventuels stages et peaufinés leur réseau. Au début, on a cru que c’était une blague (quoi, faire du réseau en plein mois d’août à NYC ???, arrête ton char Bénur !) et ben non en fait, quand ils ont sorti leurs costumes, on s’est rendu compte qu’ils étaient carrément (trop ?) sérieux !!!

Les 3 workingboys vivent dans l’Utah. Hu c’est où ça ??? On situe tout de suite beaucoup mieux lorsqu’ils mentionnent Salt Lake City. Sure we know ! Olympic Winter Games !!! (La fille peu culturée que je suis avait un peu de mal à situer où se trouvait l’Utah, alors j’ai cherché discretos sur Google maps 😀 si vous êtes aussi culturés comme moi, jetez un coup d’oeil là). Et, oui, je préfère dire “culturé” que “cultivé” sinon ça fait trop cultivé, et j’assume !

Quand on a commencé à parler de leur ville, Manu s’est fait 3 potes (ils étaient épatés qu’on connaisse !). Quand ils ont commencé à parler ski, Manu s’est fait 3 meilleurs amis. Quand ils ont commencé à parler geekerie ET ski, Ryan nous a invité chez lui !!!

Et chez Ryan, ça a l’air trop bien ! Il nous a parlé des grands canyons à descendre en rafting ou en canoë à Canyon Country, des supers stations de ski de Wasath, Uintah au nord de Salt Lake et aussi dans Les Rocheuses, des randonnées dans les canyons désertiques, des parcs nationaux dans le Sud de l’Utah avec des endroits très sauvages et quasi inhabités.
Wahou ! Ca à l’air d’être l’aventure l’Utah !

Ryan, Stephen et Jeff sont repartis chez eux les poches remplies de cartes de visites, sans même avoir visiter NY et ils nous ont laissé avec plein d’idées pour nos futures vacances…See you soon guys !

Anecdotes :

Mon père me demande quelques jours plus tard “est ce qu’ils étaient Mormons ?” euh ba non, j’en sais rien moi, quelle idée !?! Sauf qu’en y réfléchissant bien, l’Utah est connu dans le monde entier pour sa forte communauté mormone. Jeff m’avait dit que dans l’Utah, la plupart des femmes ne travaillaient pas et Ryan nous a dit qu’il se mariait dans 1 mois avec sa future femme qu’il avait rencontré il y moins d’un an. Et ils viennent tous les 3 d’une école de finance. La Fiance est le domaine de prédilection des Mormons et vu le nom de la célèbre université Mormone qu’ils fréquentent, ça ne fait plus aucun doute !
Hum…
“Manu, on a rencontré des Mormons !!! Trop cool !!!!”

Les voyages de notre canapé @ Toronto

Petite idée en nous réveillant ce matin : vous présenter les invités que notre canapé reçoit pour nous faire voyager et en apprendre un peu plus sur la vision des étrangers sur la Big Apple.
Enjoy your trip !

Notre canapé a commencé son voyage par le Canada. Grace était notre première invitée donc on avait un ch’touille la pression ke-même ! Grace vient tout droit de Toronto à 800km de NYC. Cool, elle doit pouvoir parler un peu français alors ??? Et bien pas vraiment. Grace articule quelques mots mais ça s’arrête là. Par contre, son accent est irréprochable. Bizarre. Grace nous dit qu’à l’école, on leur apprend le français (apparemment comme à nous, qui apprenons l’anglais, c’est à dire, rien de bien drastique) mais que son accent doit être bon à force d’entendre parler les gens dans la rue ou au travail. Hein au travail ? Mais elle travaille où Grace ? Amnesty International où elle s’occupe des réfugiés, métier qui semble la passionner.

Grace est là pour quelques jours pour rejoindre des amis Californiens et compte bien en profiter. Elle est impressionnée par la chaleur qu’il fait ici et saute sur la clim en la laissant allumée toute la nuit (au p’tit matin, le sol était gelé jusqu’à la salle de bain, ça doit être l’effet Grand Nord !) Apparemment, il ne fait pas aussi chaud à Toronto même si les étés sont quand même chauds et humides. Elle nous parle des balades sur le lac Ontario, de la CN Tower bien sûr et nous dit que la ville est petite. Hu ? Ba oui par rapport à New York. Ah !

Elle nous encourage à venir l’hiver pour nous dépayser encore plus et à aller au delà de Toronto. Elle commence à nous parler des températures extrêmes et des chutes de neige. Mais aussi des paysages magnifiques, aussi bien été comme hiver dans les forêts, des couchers de soleils sur les grands lacs, des randonnées qu’il y a à faire…oula ça nous donne bien envie d’y faire un saut tout ça.

Grace trouve que les américains, en général, n’articulent pas et qu’elle doit se concentrer pour les comprendre. What ? Euh je comprends plus là…elle voit mon visage se décomposer. Juste pour préciser : elle a un anglais parfait, normal, c’est sa langue natale (qu’on arrive d’ailleurs mieux à comprendre que l’américain). Je lui explique qu’elle me fait perdre tout espoir de comprendre un jour parfaitement l’américain car si elle doit se concentrer, quid de nous pauvres français ?