Toronto

Après la visite des chutes du Niagara, on est remonté dans notre bus-de-geeks en prenant la direction de Toronto. A peu près 2h de bus nous séparait de notre destination. On n’a absolument pas vu le paysage tant on avait besoin de récupérer le sommeil de la nuit précédente. En plus, notre balade de la matinée nous a bien claqué : trimbaler nos sacs de rando qui n’ont pas l’air comme ça mais qui pèsent une tonne, ça crève. Et punaise, dormir dans un bus, c’est duuuuurrrrrr !!!

[wpgmappity id=”5″]

Brefouille, on est arrivé dans le “petit New York” lundi midi avec une seule hâte, se débarrasser de nos sacs et prendre une bonne douche. Sympa Pas cher le voyage de nuit mais on se sent crado en arrivant. On a donc fait la rencontre de nos hôtes (Bed&Breakfast) dans leur super maison un peu comme dans la série “Charmed”. On a ensuite été découvrir le centre ville et essayer de comprendre pourquoi Toronto est souvent comparé à NYC…

Notre B&B (le manoir !) – Ecureuil canadien ! Première ressemblance, des écureuils partout mais ici, ils sont noirs !

Lundi aprèm, affamé comme des lions, on a commencé à arpenter les rues de la ville. On a pas cherché bien loin et on s’est arrêté à un Hooters. On ne l’avait pas fait à NY alors on s’est dit, tiens pourquoi pas. Hooters est connu pour la qualité physique de ses serveuses : un corps de rêve, un mini short moulant et un décolleté généreux. Le truc super utile pour servir des plats quoi. Je laisse Séverine vous en parler, sa petite famille l’a découvert il y a peu… (Pour l’anecdote, notre serveuse était super jolie ET aussi super tête en l’air, elle ne nous a pas compter les boissons… je me demande comment est fait le recrutement… bref). On a crapahuter dans les rues le restant de l’aprèm et on est rentré tôt car capout de chez capout la Karine et le Manu !

CN Tower !  553 m de haut – Peut être la statue de la liberté locale ? Ou l’Empire State peut être 😉

La vue sur la skyline de Toronto

Mardi, passage touristique et obligé à la CN Tower, la fameuse Tour Nationale du Canada, de 553m de haut, célèbrement connue pour son plancher de verre. On avoue que de marcher sur cette plaque nous a fait des zigouigouis dans le ventre comme ci…comme ci je marchais sur les grilles d’aération du métro. Même si la petite brochure vous dit que la vitre pourrait supporter le poids de 11 hippopotames si ma mémoire est bonne, on a un léger p’tit doute quand on voit ses pieds dans le vide…

Ensuite, petite balade dans Chinatown (hyper grand !, tiens tiens, comme à NY ?) et Kensington Market, un quartier tout mignon avec plein de boutiques parfois complètement décalées et des maisons toutes colorées.

Chinatown
Kensington Market
Kensington Market
Quartier de Kensington Market
Quartier de Kensington Market

Pause déjeuner : Manu se laisser tenter par une poutine, spécialité canadienne, mais celle ci est un peu arrangée à la sauce du resto…Délicieux !

Poutine arrangée : frites, fromages et viande fumée hâchée

Mercredi, le temps n’était pas avec nous. On avait néanmoins prévu d’aller faire un tour sur Toronto Island (hum comme Coney ou Fire Island ?), l’île qui est juste en face de la ville. Les voitures ne sont pas autorisées et on y accède en ferry. La vue est (censée être) imprenable sur la ville. Mais il y avait tellement de brouillard qu’on n’aperçoit même pas la CN Tower ! 🙁

Avant ça, entre deux averses, on s’est arrêté dans un grand centre commercial : le Eaton Center. Enorme ! Plein de magasins, je ne savais plus où donner de la tête ! (à chaque fois que je prenais un vêtement dans les mains, je le reposais en pensant au poids de mon sac à dos ! Grrrr !)

Eaton Center
Tiens, tiens, un Times Square local !
Vue de Toronto Island
Plages aménagées sur l’île. Il y a même un parc d’attraction et on peut faire plein d’activités (kayak, volley, voile…)

Avant de repartir, testage de hot dog : bien meilleur qu’à New York !

Cabane à hot dog
Hot dog : on peut mettre tout ce qu’on veut dessus !

Mis à part quelques coïncidences avec NY et l’activité économique de Toronto qui a l’air en plein essor, on n’est quand même loin du vrai New York et de son ambiance ! En dehors du quartier financier, la ville est un peu veillotte et poussiéreuse (au sens propre du terme, j’avais envie de faire un nettoyage de printemps !) Mais bon, comme on devait refaire une petite jeunesse à nos visas, c’était l’occasion de passer par là. Prochaine arrêt, Chicago mais avant… la frontière américaine ! Sortez vos passeports…

Les voyages de notre canapé @ Toronto

Petite idée en nous réveillant ce matin : vous présenter les invités que notre canapé reçoit pour nous faire voyager et en apprendre un peu plus sur la vision des étrangers sur la Big Apple.
Enjoy your trip !

Notre canapé a commencé son voyage par le Canada. Grace était notre première invitée donc on avait un ch’touille la pression ke-même ! Grace vient tout droit de Toronto à 800km de NYC. Cool, elle doit pouvoir parler un peu français alors ??? Et bien pas vraiment. Grace articule quelques mots mais ça s’arrête là. Par contre, son accent est irréprochable. Bizarre. Grace nous dit qu’à l’école, on leur apprend le français (apparemment comme à nous, qui apprenons l’anglais, c’est à dire, rien de bien drastique) mais que son accent doit être bon à force d’entendre parler les gens dans la rue ou au travail. Hein au travail ? Mais elle travaille où Grace ? Amnesty International où elle s’occupe des réfugiés, métier qui semble la passionner.

Grace est là pour quelques jours pour rejoindre des amis Californiens et compte bien en profiter. Elle est impressionnée par la chaleur qu’il fait ici et saute sur la clim en la laissant allumée toute la nuit (au p’tit matin, le sol était gelé jusqu’à la salle de bain, ça doit être l’effet Grand Nord !) Apparemment, il ne fait pas aussi chaud à Toronto même si les étés sont quand même chauds et humides. Elle nous parle des balades sur le lac Ontario, de la CN Tower bien sûr et nous dit que la ville est petite. Hu ? Ba oui par rapport à New York. Ah !

Elle nous encourage à venir l’hiver pour nous dépayser encore plus et à aller au delà de Toronto. Elle commence à nous parler des températures extrêmes et des chutes de neige. Mais aussi des paysages magnifiques, aussi bien été comme hiver dans les forêts, des couchers de soleils sur les grands lacs, des randonnées qu’il y a à faire…oula ça nous donne bien envie d’y faire un saut tout ça.

Grace trouve que les américains, en général, n’articulent pas et qu’elle doit se concentrer pour les comprendre. What ? Euh je comprends plus là…elle voit mon visage se décomposer. Juste pour préciser : elle a un anglais parfait, normal, c’est sa langue natale (qu’on arrive d’ailleurs mieux à comprendre que l’américain). Je lui explique qu’elle me fait perdre tout espoir de comprendre un jour parfaitement l’américain car si elle doit se concentrer, quid de nous pauvres français ?