Coney, Willam, Burger & Johnny

Quoi Burger, c’est pas un prénom ? Ben ça pourrait l’être ! Les prénoms sont tellement bizarres et originaux ici…

Trève de plaisanterie, samedi, on a fait une tournée des grands ducs : grand soleil et pas de nuage à l’horizon (l’hiver serait-il enfin parti ?) on a décidé d’aller se promener tout au Sud de Brooklyn, Coney Island. Pas de grosse surprise de ce côté, on y est déjà allé plusieurs fois mais c’est toujours sympa de voir la mer, d’imaginer la France 6 000 km plus loin et de se promener sur la jetée.

Le parc d’attraction vient tout juste de réouvrir même si certains manèges sont encore en construction. Par contre, si l’hiver est parti, le petit vent frais lui, fais du sur place…. grrrrr ! Il faisait un chtouille frisquet ke-même, on est encore loin des 25C° que la France a eu le week end dernier…

Ensuite on est parti vers Williamsburg pour rendre une petite visite à Mickael, fraîchement débarqué de France qui a posé ces valises pour quelques années à New York. Du coup, on s’est balladé un peu dans le quartier. On a découvert une super friperie (enfin une pas trop chère !) où je me demande même si je ne vais pas aller vendre quelques unes de nos affaires pour alléger nos prochaines valises.

On s’est posé à East River State Park où on a admirer la vue de la skyline : l’Empire State, le Chrysler Building, le building de l’ONU…et l’usine de Conedison !

Après tout ça, il faisait faim, et Mickael avait etendu parler d’un endroit un peu atypique pour manger un bon burger. En fait, le fast food est caché à l’arrière d’un hôtel assez classe. On a trouvé le bon hôtel mais il nous a fallu demander pour trouver le resto. Et effectivement, il était bien caché… Burgers pas mal du tout !

On ensuite été se boire un verre à Johnny Utah, souvenez-vous, je vous en avais déjà parler il y a quelques mois. On a essayé de faire découvrir à Mickael les joies du bullride (taureau mécanique) mais il est encore un peu timide… 😉

On avait tellement roulé notre bosse samedi que dimanche, glandage, bouinage et cocooning à la maison et surtout…préparage (quoi ça se dit pas ?) des prochaines vacances !

Ceux qui testaient le coiffeur

Je l’ai évité aussi longtemps que j’ai pu mais au bout d’un moment, quand on se voit dans le reflet d’une vitre et qu’on se dit “oh punaise mais elle n’a pas honte avec ses cheveux celle là ?” et qu’on se rend compte que la personne en question c’est…soi-même, on se dit qu’il serait grand temps de prendre RDV chez le coiffeur !

Nananan ! J’ai peur !!!! Je connais pas le vocabulaire du cheveu moi !

Et puis comment je vais dire à la dame qui tient les ciseaux que je veux une coupe de cheveux que j’imagine vouloir. Hum. Résumons. Il y a l’image de la coupe de cheveux de mes rêves, il y a les mots que je vais utiliser en français pour la décrire, puis il y a la façon dont je vais l’expliquer en anglais avec mon cerveau de française, puis, dernière étape mais pas la moindre, il y a la façon dont la coiffeuse va comprendre tout ça avec son cerveau d’américaine. En gros, c’était cause perdue, mon long carré plongeant allait ressortir en coupe au bol à la Mireille Matthieu OU en coupe de playmobile, au choix. Déja en France, ce n’est pas gagné et je ne ressors pas toujours comme je veux mais alors là c’est peine perdue !

Pfiouuuuuuu. Grosse respiration. Derrière contemplation de ma tignasse dans le miroir. Ok c’est parti, quand faut y’aller, faut y’aller !

Bizarrement, je suis rentrée relax dans le salon, j’ai même blagué avec la coiffeuse (peut être histoire de me la mettre dans la poche pour pas qu’elle ne se venge sur la française qui n’articule pas deux mots sur le language du cheveu en anglais). Elle m’a posé LA grande question que je redoutais “Alors qu’est ce que je vous fais ?”. Euh. Contre toute attente, j’ai bien expliqué ce que je voulais (imaginais/rêvais/traduis) puis, pour être bien sûr qu’elle avait bien compris, je me suis mis au language des signes ! Bon pourquoi pas. Deux languages valent mieux qu’un dirons nous ! La p’tite dame comprend. La p’tite dame acquiesce et la p’tite dame prend les ciseaux.

On retient sa respiration.

Bon, ça m’a l’air pas trop mal tout ça.

Trop beau pour être vrai ! Plus facile qu’en France ! La p’tite dame, elle-a-tout-compris-ke-ce-ke-kjvoulais-dis-donc ! Hum. Sauf qu’au niveau de l’effilage, il y a eu comme un hic. Le mot, pourtant le même en français qu’en anglais, ne doit finalement pas avoir le même sens. Du coup, mes cheveux sont certes plus courts MAIS plus épais !!!! Je savais bien que ça allait foirer à un moment ou à un autre…

Pour Manu, c’est tellement plus simple ! “Bonjour, une coupe à la soldier svp !”. Thanks.

Match de basket

Mercredi dernier, on a fait quelque chose qu’on voulait faire depuis longtemps : on est allé voir un match de basket au Madison Square Garden.

Les New York Knicks jouaient contre les Nets du New Jersey. On était obligé d’aller voir les Knicks, sinon, qui supporter et quelle main géante acheter (à ce propos, $12 la main !) ? Et comme on n’y connait pas grand chose au basket (pour ne pas dire que-dalle), on comptait vraiment sur l’ambiance, le support, la mi-temps pour ne pas trop s’ennuyer. Et bien que-ni-ni. C’était trop bien !!!

Déjà, quand on est arrivé, on pouvait entendre une musique à fond les ballons depuis les escaliers. Pour tout vous dire, j’avais presque envie de danser et on s’est demandé si on ne s’était pas planté de salle (un match de basket concert ?). En fait, non pas du tout, les pom-pom girls (oui oui comme dans les films) faisaient leur galipettes. Ils ont présentés les grands gaillards – je n’en connaissais aucun et il n’y avait même pas Tony Parker 🙁 – une petite dame a chanté l’hymne américain et hop, ni une, ni deux, ils ont commencé le match avant même que j’ai eu le temps d’enlever mon manteau.

Début de match un peu ennuyeux. Mon cerveau de blonde essaye de comprendre tant bien que mal où chaque équipe doit marquer. Ok, check. Ensuite, je me rends compte que les points sont comptés par 2. Hum, why not. MAIS, dès fois, un panier peut compter pour 3 points (ah ba oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? j’te l’demande ma bonne dame). Tiens, ils ont le droit de se pousser les joueurs dès fois. Puis, dès fois, non, en fait ils n’ont pas le droit. C’est bizarre, dès qu’une équipe marque un panier, tout le monde s’arrête et se réfugie près du coach. On n’a pas fini dis donc.

J’ai découvert qu’il y avait 4 pauses et 1 vraie mi-temps. Ca vous semble ennuyeux ? Et bien pas du tout ! C’est la meilleure partie ! Les pom-pom girls font leur show, un DJ mixe, des mamies-pom-pom-girls font leur show à leur tour, 2 gamins font le parcours du comabattant sur le terrain (enfilent un short, un maillot, des baskets et essayent de marquer un panier et le premier qui gagne a gagné le cocotier ? ), 2 mecs du public essayent de marquer un panier pour gagner 10 000 dollars…ET… ET même un quart d’heure VIP, avec les célébrités présentes pendant le match (Dean Cain était là, oui, oui, Superman de la série Lois et Clark, un truc de fou !)… PA-SSIO-NNANT j’vous dis ! Pas du tout de quoi s’ennuyer en fait !

Et puis, il y a aussi les moments où ils jouent (oui oui, ils jouent aussi). Et c’est aussi très animé (pas du tout comme le foot où c’est chiant à souhait). Par exemple quand une équipe veut marquer un but, en l’occurence quand les Nets (du NJ, on suit !) essayaient de marquer, le public criait “DEEEEEEFENSE ! DEEEEEEFENSE ! DEEEEEEFENSE !”.

Et quand il y a un espèce de pénalty, tout le monde agite ses hochets ou ses mains géantes pour décourager/encourager l’équipe qui essayer de marquer.

Et je vous raconte pas la musique ! Il y en a même quand les joueurs jouent. Du genre, musique de suspense ou roulements de tambours quand une équipe est sur le point de marquer. L’adrénaline monte et c’est là qu’on se prend au jeu et qu’on est à fond alors qu’on ne connaît même pas les règles ! Ahhh ils sont forts ces américains….

Je vous laisse voir les petites vidéos, ça vaut le détour…

Au fait, ce sont les Knicks qui ont gagné. 120-116.