Ceux qui testaient le coiffeur

Je l’ai évité aussi longtemps que j’ai pu mais au bout d’un moment, quand on se voit dans le reflet d’une vitre et qu’on se dit “oh punaise mais elle n’a pas honte avec ses cheveux celle là ?” et qu’on se rend compte que la personne en question c’est…soi-même, on se dit qu’il serait grand temps de prendre RDV chez le coiffeur !

Nananan ! J’ai peur !!!! Je connais pas le vocabulaire du cheveu moi !

Et puis comment je vais dire à la dame qui tient les ciseaux que je veux une coupe de cheveux que j’imagine vouloir. Hum. Résumons. Il y a l’image de la coupe de cheveux de mes rêves, il y a les mots que je vais utiliser en français pour la décrire, puis il y a la façon dont je vais l’expliquer en anglais avec mon cerveau de française, puis, dernière étape mais pas la moindre, il y a la façon dont la coiffeuse va comprendre tout ça avec son cerveau d’américaine. En gros, c’était cause perdue, mon long carré plongeant allait ressortir en coupe au bol à la Mireille Matthieu OU en coupe de playmobile, au choix. Déja en France, ce n’est pas gagné et je ne ressors pas toujours comme je veux mais alors là c’est peine perdue !

Pfiouuuuuuu. Grosse respiration. Derrière contemplation de ma tignasse dans le miroir. Ok c’est parti, quand faut y’aller, faut y’aller !

Bizarrement, je suis rentrée relax dans le salon, j’ai même blagué avec la coiffeuse (peut être histoire de me la mettre dans la poche pour pas qu’elle ne se venge sur la française qui n’articule pas deux mots sur le language du cheveu en anglais). Elle m’a posé LA grande question que je redoutais “Alors qu’est ce que je vous fais ?”. Euh. Contre toute attente, j’ai bien expliqué ce que je voulais (imaginais/rêvais/traduis) puis, pour être bien sûr qu’elle avait bien compris, je me suis mis au language des signes ! Bon pourquoi pas. Deux languages valent mieux qu’un dirons nous ! La p’tite dame comprend. La p’tite dame acquiesce et la p’tite dame prend les ciseaux.

On retient sa respiration.

Bon, ça m’a l’air pas trop mal tout ça.

Trop beau pour être vrai ! Plus facile qu’en France ! La p’tite dame, elle-a-tout-compris-ke-ce-ke-kjvoulais-dis-donc ! Hum. Sauf qu’au niveau de l’effilage, il y a eu comme un hic. Le mot, pourtant le même en français qu’en anglais, ne doit finalement pas avoir le même sens. Du coup, mes cheveux sont certes plus courts MAIS plus épais !!!! Je savais bien que ça allait foirer à un moment ou à un autre…

Pour Manu, c’est tellement plus simple ! “Bonjour, une coupe à la soldier svp !”. Thanks.

7 réflexions sur “Ceux qui testaient le coiffeur

  1. de toute façon, tu n’avais pas besoin de coupe. ça pouvait attendre largement septembre; enfin une expérience américaine de plus pour toi !

  2. Coucou Karine,

    Tu n as pas mis de photo.
    pas trop decue……….
    Tu es tellement jolie que meme une coupe a la mireille mathieu, ou playmobil… ne te ridiculiserais meme pas.
    Bisous

  3. Ahahah ! Mesdames, je vous reconnais bien là !

    Et non pas de photo ! De toute façon, j’ai oublié de dire qu’après le coiffeur, il y a toujours le 2ème effet kisscool : une fois qu’on lave et coiffe ses cheveux soi-même, ça n’a plus rien à voir avec la coupe du coiffeur !

    Pour les curieux(ses), vous verrez sur les prochaines photos ! (même si pas de grands changements, j’ai juste coupé les pointes et fais une mèche ;))

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