New York to Philladelphia

Oups…Une bonne dizaine de jours sans écrire. Le temps passe trop vite ! Je ferais un article récap sur cette dernière semaine. Pour le moment, un petit article pour vous parler de notre week end (dernier) à Philadelphie.

Mais avant de commencer, une petite douceur (euh 2 en fait) dans ce monde de brutes, nous souhaitons la bienvenue à Noah et Emma nés samedi 12 alors qu’on était en pleine visite de la ville (merci l’Iphone !). On est tristoune de ne pas être là pour voir leur petite frimousse et féliciter en personne les nouveaux parents. Mais on a bien pensé à eux de l’autre côté de l’Atlantique (et en particulier à la maman 😉 ). La famille s’agrandit, plein de bonheur à eux 4 et bienvenue aux loulous !

Départ de NYC samedi matin à 9h (de bonne heure et de bonne humeur). Levés à 6h30. Arf. Ca piquotte. Mais on s’est rattrapé dans le bus (enfin plus moi que Manu. Je n’ai absolument rien vu du trajet !). Cette fois-ci, on a opté pour Holabus, une compagnie de bus qui relie New York à Philadelphia.

2 heures tapantes plus tard, Welcome to Philladelphia ! (Philly pour les intimes 😉 ). On a réservé une chambre d’hôtes au Sud de la ville. Susan et Steven nous accueillent comme des rois. On a un peu l’impression d’être chez Papi et Mamie. Ca fait du bien ! On dépose notre sac, on discutaille sur les bons plans et on part aussitôt à la conquête de la ville.

1ère étape (et pas des moindre), se remplir l’estomac. On est o-bli-gé de tester les fameux cheesesteaks, la spécialité de la ville : un sandwich avec lamelles de steak, des oignons et du fromage. Le tout accompagné avec des frites bien sûr. Hum. Inutile de préciser que ce délicieux (pour ne pas dire lourd) sandwich nous a accompagné toute la journée et a fait les visites avec nous !

La promenade de la digestion commence et on découvre le marché italien. Des vraies boutiques à l’italienne avec des fromages, de la charcuterie, des épices, des pâtes fraîches…Un vrai quartier italien qui n’a rien de comparable avec la ruelle newyorkaise des pseudo-restaurants italiens qui se prend pour un quartier à elle toute seule, j’ai nommé Little Italy. Passons. On trouve même des magasins de volailles vivantes. Par contre, l’odeur est insoutenable depuis le trottoir (je plains les voisins…)

Ensuite, direction le quartier historique de la ville. Les maisons changent : la briquette apparaît et les volets sont de toutes les couleurs. On ne doit plus être bien loin.

Nous voilà enfin dans le quartier historique avec le Liberty Bell, l’Independance Hall, la première banque des Etats-Unis, la maison de Benjamin Franklin, Old City Hall, Carpenter’s Hall, …

Aller, un peu d’histoire pour se coucher moins bête ce soir (et que je retienne ma leçon apprise ce week end 😀 )
La ville a été construite par William Penn et Philadelphie signifie “ville de l’amour fraternel”. Philadelphia a été le lieu principal de la révolution américaine. C’est là qu’a été signée la déclaration d’indépendance des Etats-Unis en 1776 ainsi que la Constitution en 1781. Philadelphie a aussi été la capitale du pays pendant une dizaine d’années (1790-1799). Pour en savoir plus : direction wiki !

On découvre la rue Elfreth’s Alley, une rue habitée depuis 1713… La ruelle la plus vieille des US est magnifique. On dirait des petites maisons de poupées. Celle aux volets rouges, à gauche, me plait bien !

On visite aussi la maison de Besty Ross. Georges Washington lui aurait demandé de confectionner le drapeau américain, dans le plus grand secret…

Le soir, on arrive du côté de Walnut Street (une rue commerçante idéale pour le shopping) et Max Brenner nous fait de l’oeil. Le menu nous fait saliver et les desserts nous font rêver. Le cheesesteak est déjà oublié, aller hop, on rentre ! A l’intérieur, on se croirait un peu comme dans Charlie et la Chocolaterie et on s’attend un peu à ce que Willy Wonka vienne nous chercher pour aller visiter les cuisines…

En entrée, on reste sérieux, salades (soit dit en passant, les meilleures qu’on ait jamais mangées !). Par contre, en dessert, on se lâche ! Après au moins 20 minutes d’hésitation tellement le choix est vaste, on se décide enfin. Crêpes au chocolat au lait, noix, boule de glace caramel et salade de fruits frais orange/menthe pour Manu. Crêpes au beurre de cacahuètes, boule de glace dolce de leche, bananes caramélisées ET chocolat liquide ganache pour moi. Hum un régal ! Maman, Amélie, j’ai pensé à vous !

 

On rentre à pied pour digérer tout ça et on découvre la ville de nuit…

Dimanche matin, on est réveillé par l’odeur du petit déjeuné. Nos hôtes nous ont préparé un brunch de la mort qui tue : thé, brioche, omelette (dé-li-cieuse !), confitures, toasts. Le tout fait maison car le chef de famille est aussi un ancien chef cuisiner. Pas de photos à l’appui, j’avais les mains occupées… Il ne nous reste plus qu’à nous traîner pour le rester de la journée.

L’après-midi, petite promenade sur les quais (déserts !) de la ville. On est bien loin des quais New Yorkais, toujours animés et bourrés de monde. On visite l’intérieur de l’Independance Hall et la salle où ont été signées la Déclaration d’Indépendance et la Constitution des Etats-Unis.

On fait un tour dans le Chinatown philadelphien. On voit dans les restaurants des aquariums de homards, crabes (normal), des espèces d’anguilles (erk, moins normal) et des gros crapauds (erk, erk, bizarre). On a tendu l’oreille pour savoir si, par hasard des chiens n’étaient pas séquestrés dans les sous-sols… Puis l’heure du bus est arrivée. A force d’arpenter les rues de long en large et en travers plus le décalage horaire à l’heure d’été, on était claqué. Je n’ai pas non plus vu le trajet du retour…

On a trouvé cette ville très intéressante et bourrée d’histoire. On a découvert les petites maisons de banlieues (pas prises en photos grrr…) typiques. Par contre, on a bien vu la différence avec New York. Le dimanche, les rues sont désertes, les magasins ferment tôt et les animations et les transports sont bien réduits…

Et pour finir, une petite bizarrerie philadelphienne. Si vous comprenez le pourquoi du comment, on est preneur. Pour nous, le mystère reste entier !

Brunch dans Lower East Side

Impossible que Guénolé et Audrey partent sans avoir mangé des pancakes. Samedi, direction Lower East Side pour un petit brucnh digne de ce nom. Et comme on est des supers guides (non, non mes chevilles vont bien), on est obligé de les accompagner. Pour pas qu’ils ne se perdent quoi. Pour être sûrs qu’ils arrivent bien à bon port. Hum hum.

Après moultes péripéties avec le métro (en même temps, Upper West Side => Lower East Side, ce n’est pas le plus simple), nous voilà arrivés à Clinton Street Baking. La carte nous fait bien saliver mais le gentil monsieur nous annonce 1h15 d’attente. Arf. Comme on est des vrais gourmands, on donne notre nom et on part faire un tour dans le quartier en attendant. Sauf que le quartier a été vite visité et que l’attente n’en finissait pas !!! Complètement désespérés et nos estomacs au bord d’un suicide collectif, le gentil monsieur finit enfin par appeler notre nom… Petit mélange entre Alléluia, à table et c’est pas trop tôt !!!

Au menu : des pancakes à la banane, une omelette bacon/fromage avec hash browns, des oeufs au plat, saucisses, pommes de terre sautées et toats, le tout accompagnés de jus d’oranges fraîchement pressées.

Et un banana milk shake pour Manu ! (vous remarquerez ce sourir de gourmandise…)

Un vrai régal tout ça. Et on a tout mangé ! Ensuite, on est allé se rouler jusqu’à notre appart’ et Guénolé et Audrey se sont roulés jusqu’à leur avion…

President’s Day Week end

Arf…encore à labours…

Je vous parle du week end du 19/20/21 février. Rappelez-vous, le lundi, c’était President’s Day et on avait 3 jours de week end devant nous, autant dire des vacances !

Le samedi, après une balade digestive dans notre quartier, on a accueilli Guénolé et Audrey en début de soirée. Les pauvres, le métro new yorkais leur a fait de grosses misères : des changements de directions et des métros supprimés sans prévenir ! Bienvenue à New York le week end les amis ! Ca, c’est fait.
On a passé la soirée à discutailler avant de s’apercevoir que, fichtre, il était presque 4h du mat’ heure française et que ça faisait 24h qu’ils étaient debout…

Le dimanche, grosse journée. On est allé se confesser de tous nos péchés de la semaine assister à une messe/ghospel. Ca faisait un petit moment que je voulais en parler (car ça fait quand même une dizaine de fois qu’on y va, je n’ai d’ailleurs jamais été autant à la messe !). Le guide du routard indique des églises ultra-archi-bondées de touristes qui font la queue des heures (sans exagérer) avant de pouvoir assister à une messe Ghospel de Harlem. Perso, faire la queue pour aller à l’église, c’est bien gentil, mais c’est sans moi. Du coup, on va au Brooklyn Tabernacle (métro Borough Hall).

Alors, c’est sûr, pour le décor, on repassera car il s’agit d’un théâtre et non d’une église mais au moins on rentre en 5 min et les touristes peuvent se mélanger aux habitués (non mais !). Et là, la messe, que dis-je, le show commence. Alors, non, ils ne sont pas en tenue comme dans Sister Act mais le reste, c’est tout pareil. Pas de photos/vidéos à l’appui car pas le droit. A faire : c’est dépaysant et c’est carrément une autre culture !

Après un Dallas BBQ maousse costaud, on est allé digérer tout ça sur le Brooklyn Bridge sous un ciel archi bleu. On a même dû enlever nos gants tellement le temps s’était radouci !

 

Vue depuis le Brooklyn Bridge Park

Admirer sur la gauche le building “baton de rouge à lèvres” enfin terminé !
76 étages d’appartements, la vue doit être super d’en haut,
on doit même pouvoir voir les avions arriver…

Pour plus de photos et d’explications, c’est sur le blog de Choup&Lyly

Empire State Building et Manhattan Bridge

Empire State Building

Financial District et PIER 17 (South SeaPort)

La Dame Verte

Lundi, au réveil, c’était tout blanc (oui, encore et de nouveau). A vue d’oeil, je dirais environ 5 cm. On en a donc profité pour aller au METropolitain Museum en passant par Central Park (on a bien failli se perdre dans les petites allées)…

Subjugués par les sarcophages !

Pour l’info, on a carrément plus apprécié le MET que le MoMA. Enfin bon, c’est juste notre avis…