Yosemite National Park

On profite d’un spot wifi à l’aéroport de Vegas pour vous conter la suite du voyage !

Le 14 juillet, on a pris la route du Parc National de Yosemite, à 4h de San Francisco. Qui dit Parc National dit re-paiement pour l’entrée (et bam, 25$).  Comparé à Yellowstone, le parc est beaucoup plus sauvage et Manu a décidé que, oui, cette fois ci, c’est sûr, il ne sortirait pas du parc sans avoir vu un ours. Bon. Comme dirait l’autre, tout vient à point à qui sait attendre. On verra bien. Pour ma part, j’ai décidé d’éviter tous les trucs qui ressemblent de près ou de loin à  une bombe anti-ours.

On a prévu une journée et demi pour visiter le parc.

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Le jeudi après-midi, on en profite pour se ballader dans la vallée de Yosemite. C’est bien vert tout ça et il y a plein de falaises. Ca nous rappelle un peu Yellowstone mais sans les geysers ! On prend un trail à travers la forêt et on aperçoit le bas des chutes. Elles sont impressionnantes : deux chutes, l’une au-dessus de l’autre, de plusieurs mètres. On est trempé ! On part ensuite à la recherche de notre motel pour la nuit. Il y a une ville juste à l’entrée du parc. Le moins cher qu’on ait trouvé est une petite caravane dans un camping. Ca change du motel ou du la chambre d’hôte ! Une caravane toute vieillotte mais toute mimi…

Le vendredi, on est reparti à la conquête du parc. Le matin, on s’est fait une petite marche jusqu’au Lac Mirroir. C’est juste magnifique de voir se refléter les falaises dans le lac (d’où son nom héhé !)

On est ensuite monté jusqu’à Glacier Point, pour avoir une vue imprenable sur le parc.

Mais euh, ce sont les arbres qui sont grands ou les chutes ? Les 2 mon capitaine !

Au bas des chutes
Dans MA caravane !
Picnic depuis Glacier Point
Vue depuis Glacier Point
Glacier Point – Vue sur le Half Dome
Vue depuis Glacier Point

Mirror Lake
Agrandissez la photo, ça vaut le détour !
Blue Bird
Vallée de Ysoemite – El captain

On a vu plein de petits animaux, des bambis mais pas d’ours. Manu deçu mais Manu pas perdre espoir !

Nous voilà repartis, direction Los Angeles, nous, la voiture, la clim dans les cheveux, un sourire jusqu’aux oreilles. Hollywood, on arrive !

If you’re going to San Francisco…

…be sure to wear some flowers in your hair… Ahhhh, on a eu la chanson dans la tête toute la semaine. Et en même temps, c’est tellement vrai : la ville est tellement coooool and peeeaaace and loooovvveee. Du moins, c’est l’impression qu’on en a eu.

On est arrivé à Frisco (pour les intimes) jeudi (7 juillet). L’air glacial nous a directement mis dans le bain : on est en Californie (soleil et chaleur tout l’année) sauf à San Francisco pour cause de microclimat. Ben voyons. On avait donc prévu les pulls, les jeans et le chaussettes. Erk. Heureusement qu’on a profité de quelques jours de soleil entre les jours de “fog” (brouillard).

Une fois arrivés, un super pied à terre nous attendait, Cédric nous a accueillis dans son chez lui (encore 1000 mercis Cédric !). La vue sur SF était simplement à couper le souffle. Nous voilà ici pour une petite semaine et on est bien content de se poser plus de 3 nuits. La vie de nomades, c’est bien cool mais il est temps qu’on mette aussi un peu d’ordre dans nos affaires (blog, photos, skype, programme pour la suite et…accessoirement, lessives !)

Avant toute visite, on commence notre séjour par un match de base ball : Giants vs Mets au AT&T Park. San Francisco contre New York : on ne pouvait pas mieux tomber. Of course qu’on était pour NY ! Et d’ailleurs, je suis sûre que c’est grâce à nos encouragements qu’ils ont gagné…tu parles Charles ! C’es d’un ennui le base ball !!! Pfiou ! Autant j’ai adoré le basket car il y avait de l’action et du suspens autant j’ai détesté le baseball tellement c’est mou et compliqué. Mais bon, c’est toujours sympa de voir les américains manger leurs hot dog taille XXL et de les voir supporter à fond leur équipe.

Le lendemain, on commence la visite de la ville par…l’extérieur de la ville : la prison d’Alcatraz située sur une île dans la baie de San Francisco. Etape indispensable ! (et puis on s’est dit secrètement qu’on croiserait peut-être DSK…). Un conseil, réservez à l’avance votre passage, c’est archi complet des semaines à l’avance. Nous on a eu du pot : dernier créneau et dernières places dispo. Ouf car je ne partais pas sans avoir vu Alcatraz, non mais. Cédric nous a promené sur les quais : Fisherman’s Wharf, PIER 39 et bien d’autres… On a testé les “Clams Chowder”, une miche de pain avec de la soupe aux palourdes. Bourratif mais pas mauvais.

Dimanche, on a fait les fous et on a profité de la Mustang (surprise !) louée par notre hôte qui nous a fait visiter la ville comme un guide professionel : Golden Gate Bridge, Coit Tower, Painted Ladies (les jolies maisons typiques), Twin Peaks (une vue de fou sur la ville), Lombard Street, le quartier des hippies… On a même poussé la chansonnette jusqu’à Sausalito, le Deauville Californien (à mon humble avis).

Lundi, c’était pèlerinage du geek : visite chez Apple et Google. Plus geekos, tu meurs. Mais tellement incontournable ! On a été donner un peu d’argent à Apple en leur achetant des goodies (le seul endroit au monde où on peut en trouver) et on a été faire du Google Bike sur le campus de Google. D’ailleurs, avis pour ma prochaine liste de Noël, je veux le même vélo : rouge, jaune, vert et bleu ! Avis n°2, je veux bosser chez Google !!! Les mecs étaient entrain de se faire un Beach Volley steuplait !!!!

Mardi, on a visité à pied chaque quartier, plus en détail (on a particulièrement aimé le quartier hippies, plein de boutiques, plein de jolies maisons…et plein de mendiants de…marijuana !). Les maisons sont magnifiques mais qu’est ce que ça grimpe ! Pfiou, pas besoin de s’inscrire dans une salle de gym là-bas, ramener ses courses à pied, ça suffit pour faire son sport pour la semaine !

Mercredi, on a pris de long en large les célèbres Cable Cars, les anciens tramway de la ville. Un bon moyen pour visiter…assis et original ! Mais en tout cas, il a vraiment l’air de faire bon vivre à Frisco, t’as raison Zaza ! Par contre, ça caille grave !

K&M hit the road : road 101 – Seattle to San Francisco

Comme on le disait, notre objectif en passant par Seattle était de se faire la route 101. Cette route  (2 478km) débute juste en dessous de Seattle et rejoint San Francisco (et même Los Angeles) en longeant la côte ouest. C’est en fait l’ancienne autoroute (elle longe la route 5, plus récente et plus rapide) et elle est connue pour être une des plus belles et des plus historiques route des Etats-Unis.

Qu’à cela ne tienne ! Hop, on loue notre voiturette et nous voilà reparti !

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Notre prochaine grosse étape est San Francisco et on se donne 4 jours plein pour rejoindre la ville. Après Seattle, c’est un peu free style : plus rien n’est réservé, pas de logement, de dates concrètes, pas d’obligations, pas d’impératifs, juste nous, la route et les vacances. Je ne vous raconte pas le sentiment que ça nous procure, en fait si, je vais vous le dire : de la liberté ! C’est fou comme ça fait du bien ! Vous devriez essayer…

Bon revenons-en à nos moutons. Au début, nous sommes passés pas le Olympic National Park dans l’état de Washington. Où plutôt, on l’a contourné en passant par Port Angeles, le Crescent Lake, Forks, La Push (oh tient, ce ne serait-y pas dans un film tout ça ?) Graaaaave… vous êtes trop fort ! TWILIGHT ! On a passé notre 4 juillet dans la petite ville de Forks. La ville est devenue très touristique depuis les films adaptés des livres et ils ont même organisés des tours de la ville en fonction des scène de films ! Sauf qu’en fait, il n’y a pas du tout besoin, je vous le donne en mille : la ville fait la taille d’un mouchoir de poche et il y a 3 000 âmes qui vivent. Rikiki quoi ! On a passé notre soirée du 4 juillet dans cette petite ville et on s’est improvisé un picnic en regardant le feu d’artifice. Le soir, on s’est fait notre premier motel américain.

Le lendemain, direction La Push (réserve indienne), ses plages, ses forêts. MA-GNI-FI-QUE. Un régal pour les yeux et plein de “Waaaaa”, “ohhhh”… La côté est vraiment sauvage, avec des falaises abrutes, des grandes plages, des forêts aux arbres immenses.

On a ainsi traversé les états de Washington, Oregon et une partie de la Californie. On a vu le paysage changer surtout en arrivant en Californie : le vent s’est réchauffer, les forêts ont disparu et on laissé place aux champs de moutons et aux aigles qui se laissent porter par le vent. 1 700 km de paysages magnifiques. San Francisco, nous voilà !