Une fois au Nouveau-Mexique, on décide de passer une journée à Santa Fe.
La ville ressemble à un décor tout droit sorti d’un film de Far West…
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Après Sedona et le Grand Canyon, on continue notre périple sur la route 66, direction l’Est : Santa Fe, Nouveau Mexique.
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Sur la route, les paysages deviennent désertiques. On prend encore pleinement conscience de cette liberté, de notre liberté et de la chance qu’on a de voir toutes ces belles choses et ces beaux paysages.
On passe dans des villages complètement abandonnés. Puis, à un moment, au milieu de nul part, on croise un panneau : meteor crater. What ? Un cratère de météorite ? OK, allons-y !
On découvre un large cratère. On apprend qu’une météorite a frappé le sol de l’Arizona il y a 50 000 ans laissant un trou béant de 1,5 km de diamètre et 200m de profondeur !
On continue notre chemin et on voit que l’on se rapproche doucement mais sûrement (les distances sont tellement grandes !) de notre prochaine destination.
En attendant, on ne perd pas nos bonnes vieilles habitudes et on teste un nouveau fast food : Sonic. Le concept est un peu différent des autres fast food : on commande depuis sa voiture et la serveuse vous amène directement votre menu…dans votre voiture !
La route est longue jusqu’à Santa Fe alors on décide de faire le voyage 2 fois. On cherche désespérément un endroit pour passer la nuit. Les hôtels se font rares et du coup sont assez chers. On finit par en trouver un : à Winslow. Le trou du cul du monde. Rien. Rien de chez rien à des kilomètres à la ronde. La ville est surtout connue car elle se trouve sur la route 66 mais aussi car elle a fait l’objet d’une chanson de The Eagles. En nous entendant parler français, un vieux couple nous accoste et nous demande ce qu’on l’ont fait là . Ils sont épatés d’apprendre que l’on vient de France et qu’on visite la région !
Un de nos repas habituel : salade composée et pastèque ! Quand ce n’est pas les nouilles chinoises lyophilisées !
Le lendemain, on reprend la route pour faire les dernières miles qui nous séparent de Santa Fe…
Presque 3 mois après le dernier article, nous revoilà ! C’est vrai qu’on a un p’tit peu traîner les pieds sur ce coup là : la reprise du travail, Noël, le temps de s’acclimater à 2012 tout ça tout ça…toutes les excuses étaient bonnes ! D’ailleurs, c’est encore l’occasion (ba oui, les voeux c’est tout le mois de janvier non ? il est encore temps !) de vous souhaiter une belle et merveilleuse année 2012, pleine de surprises, de joies, de découvertes et de moments inoubliables !!!
Pour nous, la résolution de cette année est tardive mais ferme : vous raconter la suite de nos aventures aux pays des burgers !
En route mauvaise troupe !
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Nous vous avions laissé au beau milieu de nulle part dans un village (Oatman) complètement paumé situé entre le Nevada, l’Arizona et la Califonie (point 12 sur la carte !). Nous avons donc repris notre route, direction Le Grand Canyon. 300 km nous sépare de la prochaine destination. Sur la route, les paysages sont déserts mais magnifiques. On a l’impression d’être seuls au monde.
Au fil des kilomètres, le paysage change et on arrive au Grand Canyon. Notre principal souci a été de savoir où aller exactement car comme son nom l’indique, le canyon est immense et on ne savait pas par quel bout le prendre : une route au nord, une route au sud. On arrive par le Sud. On suit la route mais on ne voit rien. On continue de s’approcher et on ne voit toujours rien. Juste la route et des arbres. Pourtant, la carte l’indique, c’est là , c’est juste là . Et il faut vraiment arriver au bord du précipice pour s’apercevoir que le canyon est là , juste devant nous, voir en dessous de nous. C’est immense, on n’en voit pas le bout. On se sent vraiment comme une petite fourmi !
On est un peu déçu car pour faire une petite rando il aurait mieux fallu arriver par le Nord. Et comme on n’a pas prévu de passer la nuit dans le coin (hors de prix !), on continue notre route direction Flagstaff et Sedona. Plusieurs amis nous l’ont vivement recommandé, il paraît que c’est sympa, magnifique et romantique à souhait. Banco, il ne fallait pas nous en dire plus. On nous a aussi dit que si on venait à 2, on repartait à 3. Apparemment, les statistiques le prouvent (oups, on a du plomber les stat, on est reparti à 2 à nous !).
On arrive de nuit, alors on ne se rend pas bien compte. On trouve notre hôtel : trop charmant ! Faut dire qu’on est loin d’être habitué au luxe avec nos motels à gogo premiers prix qu’on se paye. Il y a un jaccuzzi, alors on en profite !
Le lendemain, on découvre la richesse du paysage. C’est très différent du Grand Canyon. Au Grand Canyon, on a l’impression d’être au dessus du canyon et donc de dominer la vue. A Sedona, c’est tout l’inverse : la ville est dans le canyon. C’est mignon tout plein cette petite ville mais on décide d’aller crapahuter sur les chemins de terre et ce n’est pas ça qui manque. On tombe sur une église perchée sur un colline.
En papotant avec des Danois de passage, on apprend que Sedona est un lieu mondialement connu pour ses vortex d’énergie. Hum hum. On le regarde avec des yeux tous ronds en se demandant ce que ce Danois avait bien du fumer avant de venir ! Apparemment, de la bonne, de la très bonne herbe car il se met en position “énergie ? énergie viens à moi, viens à moi”. Ok. Pourquoi pas. Après tout, on ne connaît personne ici, alors on essaye et nous aussi on se met en position “j’ouvre mes chacras” !
Il paraît qu’on est censé avoir des petits frissons quand l’énergie nous transperce (toujours selon le danois bien sûr). Hum hum. Moi j’ai des frissons quand j’ai froid, que j’éternue, ou quand j’entends une craie crisser sur un tableau noir. Chacun son truc. Bref, ce jour là , nos chacras devaient être fermés car on n’a pas ressenti grand chose. C’est pourtant pas faute d’avoir tout essayé.
La couleur des pierres rouges et le vert de la végétation en font un décor flamboyant. C’est vraiment magnifique.
Aller, on continue nos balades (dans le Red Rock State Park de mémoire). Mais attention, doucement le matin et pas trop vite le soir…