Goodbye New York !

18 mois. On aurait jamais cru que ça passerait aussi vite. Ca paraissait tellement loin quand, en novembre 2009, on a pris la décision de venir s’installer ici. Mais 18 mois. C’était le deal.

On est à la fois triste et content de quitter New York. C’est assez paradoxal comme sentiment. Un peu comme Jean-qui-rit, Jean-qui-pleure. Aller, on se lance dans une psychanalyse explication.

On est content de retrouver nos familles, nos amis, notre nid douillet et plus précisement un milliard de petites choses qu’on n’a pas ici. Là tout de suite maintenant, je pense aux bons petits plats de nos mères, aux moments en famille, aux amis qu’on n’a pas vu depuis presque 2 ans, à la danette au chocolat (??? – désolée… c’est l’heure du dîner ici… ET OUI, CA ME MANQUE GRAVE !!!) On pense aussi à tous les moments qu’on a loupé/qu’on loupe quand on est de l’autre côté d’un océan : les anniversaires, les naissances, les réunions de famille… Tout ça n’a pas de prix ! On peut éventuellement rentrer et être là pour un évènement en particulier mais difficile de sauter dans un avion à 600 dollars la place pour chacun d’entre eux. Et ça, ça nous fend le coeur !

Pourtant et malgré tout, on est tout triste de quitter cette ville. Au début, New York n’était pas forcément notre rêve. Bien sûr, on était complètement admiratif de cette ville mais sans penser « un jour, j’irai vivre à New York » (en fait, je disais toujours quand j’étais plus petite « Maman, un jour, j’irais vivre en Floride », tout ça à cause du climat estival toute l’année, mais bon c’est une autre histoire). Et finalement, la Grosse Pomme est devenue notre chez nous, même si c’était en intérim. On s’est approprié la ville comme si on avait toujours vécu là. Et on peut même carrément affirmer qu’on connait mieux New York que Paris (y’a pas comme un hic là ?). Non de nom, c’est bien vrai ce que disent les gens. New York a une énergie que les autres villes n’ont pas. Un point c’est tout, ça ne s’explique pas. Ca se vit. On l’a vécu et, par dessus tout, on a adoré le vivre.

Donc voilà, entre les deux notre coeur balance. Rester, partir. Là est la question. Ce n’est pas les occasions qui ont manquées à Manu de rester, niveau travail. Par contre, pour moi, c’est une autre histoire (hu ? non non, babysitter, c’est pas mon vrai job, dans la vraie vie je suis WonderWoman :D ) et ça fait toute la différence.

On aimait déjà voyager mais l’expatriation nous a encore plus donné envie de voir du pays. En ayant vécu en dehors de la France, on se rend compte que tout est possible et que rien n’est insurmontable. On a fait des trucs qu’on aurait jamais imaginé faire en France. On vit le quotidien tout en étant touriste, et ça c’est formidable, on a l’impression de profiter de la vie puissance 1000. Cette expérience nous a vraiment beaucoup apporté et c’est sans doute, un peu différents qu’on rentrera en France.

Une fois rentrés, c’est sûr et certain, ce n’est pas sans un pincement au coeur qu’on reparlera de New York. Un jour, on reviendra, c’est sûr et certain. On le sait déjà. Et qui sait, on reviendra peut-être avec nos enfants et on leur dira « tu vois, Papa et Maman, ils ont habités là ».

Donc, voilà, l’heure du départ a sonné et au moment où vous lisez cet article, on doit sûrement être à plusieurs centaines kilomètres de la Big Apple. Pas de photos today, mais une musique, qui nous donnait des frissons quand on est arrivés et qui nous donne encore des frissons maintenant…

Goodbye New York !

http://youtu.be/0UjsXo9l6I8

Ceux qui allaient voir un ballet

Vendredi on ne sait plus trop quand, on est allé voir un ballet. Moui moui moui, avec des danseuses en collants, avec des pointes, des tutus itou itout.

Grande première pour nous à vrai dire. Le seul hic, ce sont les prix. Quand j’ai vu que certains ballets étaient à 250$ LA place, on a un peu changé de couleur et largement abandonné l’idée ! Puis on a trouvé des places dans nos prix sur Groupon.com, à 30$ la place mais j’ai vu aussi qu’on peut aller retirer des billets le jour même au MET Opera pour des spectacles le soir même, un peu comme le TKTS pour les Broadway shows, et les prix sont cassés. Le truc c’est que ce n’est pas qu’un seul ballet mais 3 parties de ballets différents :

 

  1. Divertimiento No.15George Balanchine/Mozart. Le truc archi classique. Pas de décors. Des danseuses en tutu, des hommes en collants. La musique est belle et joyeuse, ils sautent partout avec un grand sourire, on a l’impression qu’ils vivent dans le monde des bisounours. Celui là nous plait bien mais l’extrait n’est pas assez varié à notre goût. On veut en plus nous ! Mon imagination me joue des tours car je commence à voir des coeurs, des fleurs et des bisounours sur scène… Ca me fait penser à Danse Ta Vie tout ça ! Je m’attends presque à ce que l’orchestre s’arrête et que Michael (ba oui Jackson) prenne le relai. Danse Ta Vie quoi. Mais non en fait.
  2. PolyphoniaChristopher Wheeldon – Gyorgy Ligeti. Une horreur. Toujours pas de décors. Les danseurs sont habillés en maillot de bain violet (!!! merde, un effort quoi ! y’a des gens qu’ont raqué pour vous voir les mecs !), on a l’impression que le pianiste est bourré ou qu’un enfant de 4 ans joue tape sur le piano (du genre alternance de notes graves puis aigues). C’est archi moderne/contemporain. On a mal aux oreilles et Manu décide d’aller faire un tour dehors avant que ses oreilles n’explosent. Moi je reste jusqu’à la fin pour voir la réaction du public : ils sont fans. Mais du genre archi fans quoi. Le pianiste vient sur scène et le public l’acclame. OK c’est officiel, on doit vraiment avoir des goûts pourris !
  3. La SonnambulaGeorge Balanchine/Vittorio Rieti. Le dernier nous plaît bien. Il y a un décor, des costumes et même une histoire dis-donc !!! La musique est belle. On a presque envie de les rejoindre sur scène et de faire 2 ou 3 entrechats avec les danseurs. Roooo c’est beau dis-donc, ils ont l’air tous légers et de flotter dans les airs. Ma-gni-fique !

 

La Juliard School

Le MET Opera

L’interieur du MET Opera

La scene

La Sonnambula

Bon c’etait pas mal du tout tout ca, ca nous a donne envie d’en voir d’autres. Peut-etre un Lac des Cygnes ?
Bon en attendant, je vais me re-regarder Danse Ta Vie… pas sûre que Manu me suive sur ce coup là… Au passage, je viens de me rendre compte que le film est sorti il y a 11 ans !!!! Comment s’est possible ça ???

 

Coney, Willam, Burger & Johnny

Quoi Burger, c’est pas un prénom ? Ben ça pourrait l’être ! Les prénoms sont tellement bizarres et originaux ici…

Trève de plaisanterie, samedi, on a fait une tournée des grands ducs : grand soleil et pas de nuage à l’horizon (l’hiver serait-il enfin parti ?) on a décidé d’aller se promener tout au Sud de Brooklyn, Coney Island. Pas de grosse surprise de ce côté, on y est déjà allé plusieurs fois mais c’est toujours sympa de voir la mer, d’imaginer la France 6 000 km plus loin et de se promener sur la jetée.

Le parc d’attraction vient tout juste de réouvrir même si certains manèges sont encore en construction. Par contre, si l’hiver est parti, le petit vent frais lui, fais du sur place…. grrrrr ! Il faisait un chtouille frisquet ke-même, on est encore loin des 25C° que la France a eu le week end dernier…

Ensuite on est parti vers Williamsburg pour rendre une petite visite à Mickael, fraîchement débarqué de France qui a posé ces valises pour quelques années à New York. Du coup, on s’est balladé un peu dans le quartier. On a découvert une super friperie (enfin une pas trop chère !) où je me demande même si je ne vais pas aller vendre quelques unes de nos affaires pour alléger nos prochaines valises.

On s’est posé à East River State Park où on a admirer la vue de la skyline : l’Empire State, le Chrysler Building, le building de l’ONU…et l’usine de Conedison !

Après tout ça, il faisait faim, et Mickael avait etendu parler d’un endroit un peu atypique pour manger un bon burger. En fait, le fast food est caché à l’arrière d’un hôtel assez classe. On a trouvé le bon hôtel mais il nous a fallu demander pour trouver le resto. Et effectivement, il était bien caché… Burgers pas mal du tout !

On ensuite été se boire un verre à Johnny Utah, souvenez-vous, je vous en avais déjà parler il y a quelques mois. On a essayé de faire découvrir à Mickael les joies du bullride (taureau mécanique) mais il est encore un peu timide… 😉

On avait tellement roulé notre bosse samedi que dimanche, glandage, bouinage et cocooning à la maison et surtout…préparage (quoi ça se dit pas ?) des prochaines vacances !